En troisième année à l’ESTRI, les étudiants ont le choix entre un stage de 6 mois à l'international ou un semestre d'études à l'étranger au sein de l'une de nos universités partenaires. Hanna Catherine a opté pour une mobilité dans une université australienne : « C'est une expérience qui m’intéressait beaucoup et que je n’avais jamais eu l’opportunité de vivre. L’Australie étant un pays qui m’a toujours attirée, la mobilité représentait pour moi l’occasion parfaite de le découvrir tout en améliorant mon anglais au sein d’un système académique différent du système français. »
Pouvez-vous nous présenter le cadre de votre mobilité universitaire ?
J’ai intégré l’Université Macquarie, à Sydney, en Australie, où j'ai choisi 4 cours : linguistique, grammaire anglaise, espagnol, et un cours optionnel en criminologie.
Quel est votre quotidien en tant qu'étudiante à Sydney ?
Ici, le rythme des cours est beaucoup moins intense qu’en France. Je n’ai que 10 heures de cours dans la semaine avec des travaux dirigés et des cours magistraux, répartis sur 3 jours. Les cours magistraux ne sont pas obligatoires et peuvent être suivis en ligne. Cela laisse beaucoup de flexibilité et de temps libre dans la semaine, ce qui est génial pour pouvoir découvrir le pays. En revanche, il y a beaucoup plus de travail personnel à fournir (devoirs à rendre, lectures, exercices, etc.), donc il faut tout de même savoir s’organiser.
À l’université, il y a énormément d’associations étudiantes dans des domaines variés (loisirs, sports, nationalité, religion…). Lors de la première semaine d’intégration, toutes les associations se présentent et on peut donc choisir d’en rejoindre une (ou plusieurs !) qui nous intéresse, pour participer à leurs évènements et rencontrer des personnes avec les mêmes centres d’intérêt que nous. Par exemple, j’ai rejoint le club de danse qui propose des cours ouverts à tous d’une heure par semaine !
Comment s'est passée votre intégration ?
Mon acclimatation s’est faite assez facilement car il y a énormément d’étudiants internationaux dans mon université - en échange ou non. Par facilité, je me suis rapprochée d’étudiants français au début de ma mobilité avec qui je suis restée amie. L’université n’est pas une part centrale de la vie des Australiens : ils n’y vont qu’au minimum et ont presque tous un travail à côté qu’ils considèrent plus important. Disons que ce n’est pas pendant les cours que les gens créent des liens car ils ne y sont que très peu ! C’est un aspect qui m’a un peu étonnée car c’est très différent de la France, où nous sommes en cours du lundi au vendredi pendant toute la journée, et toujours avec les mêmes personnes. Sur le plan culturel, la ville de Sydney est très cosmopolite et l’on y retrouve de nombreuses communautés culturelles.
Vue de Sydney
Centre-ville de Sydney
Harbour Bridge et Sydney Opera House
Où logez vous ?
Je loge dans une maison en colocation, "houseshare". C’est très commun ici en Australie car les logements sont assez coûteux. J’ai trouvé cette colocation sur un site assez populaire qui s’appelle Flatmates et qui permet de trouver des chambres dans des colocations déjà existantes. Il y a aussi la possibilité d’être en résidence étudiante mais les places sont limitées et parfois plus chères.
Pourquoi pensez-vous que d'autres étudiants gagneraient à vivre cette expérience ?
Je pense que cette expérience est très enrichissante d'un point de vue personnel, car elle permet d’apprendre à vivre de manière totalement autonome dans un environnement et une culture complètement nouveaux. C’est un peu comme repartir de zéro : on doit se créer des repères, faire des rencontres et s’adapter à un mode de vie différent de l’européen.
L’Australie est un pays à la fois magnifique et immense, avec une diversité de paysages impressionnante. Rien que la ville de Sydney est si grande qu’il y a toujours quelque chose à découvrir, ce qui est génial. Culturellement, l’Australie est très différente de l’Europe. On y ressent une histoire bien plus récente, notamment à travers l’architecture : il y a très peu de bâtiments historiques par exemple. L’influence des cultures anglo-saxonnes et asiatiques sont prédominantes et la diversité culturelle rend la ville très riche et intéressante.
Crédit photos : Hanna Catherine
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