COP28

L'ESTRI à la COP28 !

Tiffanie Wattelle (Chargée de projet au sein du service interprétation chez Solten ; alumni ESTRI du parcours Traduction), Marie Fournet (Traductrice-Interprète, Enseignante ; alumni ESTRI du parcours Traduction) et Isabelle Dujet (Traductrice-Interprète et Directrice pédagogique du parcours Bac+5 Traduction), se sont rendues à Dubaï en décembre 2023 pour participer à la COP28 en tant qu’interprètes.

Des alumni ESTRI à différentes étapes de la COP28

C’est l’agence de traduction Solten, implantée à Prague, qui a gagné le contrat d’exclusivité du recrutement et des services d’interprétation pour la COP28 aux Émirats arabes unis.

Tiffanie Wattelle, alumni ESTRI qui a signé un CDI dans cette agence à la suite de son stage de fin d’études, a participé au recrutement d’une cinquantaine d’interprètes.

3 catégories d’événements de la COP étaient concernées :

  • les conférences en salle plénière
  • les high-level meetings (rencontres de haut-niveau entre Chefs d’États, experts et intervenants)
  • les side-events (évènements parallèles en marge des conférences principales)

Isabelle Dujet et Marie Fournet étaient assignées 12 jours au pavillon africain où elles ont interprété les conférences d’experts du climat ainsi que les rencontres entre Chefs d’États (ex : Tanzanie) et personnalités du monde politique, économique et de la finance (par ex : Pascal Lamy - ancien Directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce).

Cabine d'interprétation

Isabelle Dujet, Marie Fournet et la Responsable du pavillon africain

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Être interprète à la COP28

Isabelle Dujet nous raconte son quotidien :

« Chaque interprète se rendait dans la zone où il était assigné. Les pavillons disposaient chacun d’une cabine d’interprétation où le programme du jour était affiché. Nous étions au plus proche des intervenants.

De manière générale, 4 à 5 conférences par jour avaient lieu dans notre pavillon. Chaque réunion se tenait de la même manière, en 2 parties : une présentation et une session de questions/réponses.

Je travaillais en binôme avec Marie ; nous faisions un relai toutes les 15 minutes.

La méthode utilisée lors de ce type d’événement est l’interprétation simultanée : munies d’un casque, nous restituions dans un micro, depuis une langue source, une traduction orale vers une langue cible. Cette technique est enseignée aux étudiants du parcours Bac+5 Traduction de l’ESTRI, en 5ème année, lorsqu’ils choisissent l’option Interprétation.

Nous traduisions de l’anglais vers le français et inversement dans des domaines variés, notamment : l’agriculture, l’éolienne, les techniques marémotrices, l’énergie solaire ou bien les relations diplomatiques comme les accords entre les pays. Ce travail nécessite une grande flexibilité et des nerfs d’acier pour passer d’un sujet à un autre et pour s’adapter au contexte.

Ce fut un honneur de travailler pour les Nations-Unies. J’ai vécu une expérience unique : vivre de l’intérieur l’une des conférences internationales majeures du XXIe siècle rassemblant les plus grandes puissances mondiales.

Cet événement m’a confortée dans l’avenir du métier de traducteur-interprète : c’est un maillon essentiel pour instaurer le dialogue et faciliter les échanges entre plusieurs personnes. »

Conférence

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